Dans leur livre sur la Spirale Dynamique, les auteurs français écrivent: « Il y a plusieurs manières de considérer les relations humaines tant au niveau personnel que sociétal. L’unilatéralisme consiste à prendre ses décisions et à agir seul, sans jamais consulter les autres, ni chercher leur soutien. Le multiculturalisme admet la diversité des idées, des personnes et des cultures, mais simplement comme une juxtaposition d’éléments hétérogènes. » Un unilatéralisme pluriel, comme l’avait appelé le sociologue allemand, Ulrich Beck.
Mes observations de la relation humaine me laissent à penser que nous sommes dans un bilatéralisme multiculturel. Car les décisions prises par les êtres humains, qu’elles le soient dans l’unilatéralisme ou dans le multiculturalisme, elles ont d’abord toujours des conséquences, sur soi, mais plus souvent sur les autres, car nous vivons dans un monde interdépendant de relation aux autres, même sans les voir, ni les connaître.
La pluralité des idées est ainsi une nécessité, mais aussi une chance. Si nous en étions plus conscients et lui donnions plus de chances, Manon, portugaise, et d’origine française, et spiritiste, et altermondialiste, et adepte du polyamour, et escrimeuse en amateur, n’aurait pas besoin de faire le tri dans ses différentes facettes de son identité et de cacher les unes pour avoir le droit d’appartenir aux autres.
« L’acceptation et la prise en compte de la complexité des êtres sont un enjeu majeur pour ce début du XXIe siècle. Il en va de notre paix intérieure et de la survie du monde. La simple cohabitation des cultures et des systèmes de valeurs n’est pas une réponse appropriée aux souffrances que causent leurs différences. Il s’agit d’aller au-delà en comprenant les divergences comme les complémentarités, en percevant les évolutions nécessaires et possibles et en sachant comment interagir avec toutes les composantes de l’humanité. »
Depuis que j’ai étudié les effets de la concurrence sur le bonheur national et personnel, j’ai toujours favorisé la coopération qui, seule, est porteuse de progrès social, éthique, écologique et personnel. Il faut avoir des valeurs authentiquement JAUNE ou TURQUOISE saines, pas seulement de façade pour pouvoir atteindre le niveau d’un être humain vrai comme il est dépeint dans le livre « Conversations avec Dieu » de Neale Donald Walsch. Certains l’appellent « homo durabilis », cela ne me plaît pas trop vu ce que les industriels ont fait du terme « durable », une destruction qui dure pour leur seul profit! Je l’appelle « homo conscientia », un être dirigé par sa conscience en lien direct avec sa Divinité.